mardi 13 septembre 2011

Bilan de preparation Trail du Bugey


Je vous avais laissé début juillet sur un bilan de la première moitié de la saison 2011. Depuis, j'avoue avoir eu moins de "temps de cerveau disponible" pour mon blog, mais j'ai continué à courir, à évoluer, à tenter de synthétiser des informations collectées ici et là.

Ce billet est donc un compte rendu de ces deux derniers mois de préparation en vue de ma première course "au delà du marathon" prévue pour le 18 septembre : le trail du Bugey, un trail de 56km avec une dénivelée positive "raisonnable" de 1500m.

Mais pas seulement, je profite de ce billet pour faire un point global : gestion de course, travail sur ma foulée, etc...

Les questions


J'ai toujours plusieurs problématiques en tête sur la course à pied :
- la nature des séances
- la spécialisation de mon entrainement
- la gestion de la course, en particulier sur l'hydratation et l'alimentation
- l'efficacité de ma foulée (et si possible la diminution des blessures à cause d'une foulée inadaptée)

Rappel : pour la définition des termes VO2Max, EMA, VMA etc etc, je vous renvois vers mon Glossaire Course à Pied.

Nature de mes séances


Ma préparation a commencé avec une structuration de séances identique à celle de ma préparation de l'Incontournable : pas mal de qualitatif avec une volonté de montée en charge progressive (durée de la séance longue croissante, fractions EMA de plus en plus longue etc.)

J'ai organisé, comme d'habitude, ces deux derniers mois sous la forme 3 semaines de montée en charge suivies d'une semaine d'assimilation et/ou de relâchement juste avant la course.

J'ai donc commencé début juillet par une phase de récupération suite à l'Incontournable : là encore j'ai eu rapidement de bonnes sensations sans fatigue excessive suite à cette course. J'ai pu sans problème profiter du lendemain pour aller faire une petite ballade à Pralognan avec toute la famille sans avoir l'impression de marcher comme un canard. Le mardi suivant la course, vu que je n'avais pas de douleur, tension, et comme je suis complètement déraisonnable, j'ai été courir en endurance, tranquillement, sans objectif de durée le mercredi. J'ai finalement fini ma séance avec un peu plus de 10km sans aucune tension / fatigue / douleur, encourageant !
Mon circuit vacances, pas mal non ? ;) Au fond, vous pouvez voir la presque-île de Quiberon
Bilan semaine post-incontournable : 3 séances en endurance, 03:32, 34Km, pas de douleur, pas de fatigue
Je me dis donc que je peux commencer à courir un peu plus la semaine d'après.
Bilan des 3 semaines de Juillet :
5 séances par semaine, 1 séance VO2Max, 1 séance EMA (85 - 80% VMA), 1 SL, 2 endurance. 
Semaine  11 au 17 : 05:16:49, 58,65 km
Semaine 18 au 24 :  06:48:31, 79,61 km
Semaine 25 au 31 : 05:38:21 h:m:s, 65,39 km

Vu que j'étais en vacances, je n'ai pas fait de dénivelée (Bretagne oblige ;)) mais je suis content de ma montée en charge progressive. Comme vous le voyez, ces séances ressemblent à un plan d'entrainement Marathon, rien de neuf sous le soleil au niveau des séances pour le mois de Juillet

Le mois d'Aout aura été beaucoup plus dur à gérer coté respect du plan d'entrainement : reprise intense (!) du boulot, grosses chaleurs, chute suivie d'une légère douleur qui se réveillait en séance VO2max ce qui m'a empêché d'en faire pendant quelques temps...
Bref une succession de petits problèmes, qui mis bout à bout ont probablement largement ralentis ma progression.
Mais je ne me suis pas arrêté de courir pour autant :
Semaine du 1 au 7 : 06:36:24, 73,43 km
Semaine du 8 au 14 :  (semaine allégée) 04:46:49, 51,30 km
Semaine du 15 au 21 : (manque la SL) 05:49:02, 63,10 km
Semaine du 22 au 28 : (manque deux séances, effet canicule et emploi du temps compliqué) 05:14:44, 55,03 km.
Semaine du 29  au 4 : (dernière semaine de montée en charge, enfin une semaine complète !) 08:14:31 h:m:s, 81,97 km

Spécialisation des séances


A la base mon plan prévoyait : 1 séance VO2max, 1 séances Cotes courtes, 1 séance EMA (85 - 80% VMA), 1 SL D+, 1 endurance.
Ce qui continue de fortement ressembler à un plan type "route" axé sur le qualitatif. Ce qui me permettait théoriquement de toujours progresser en vitesse mais qui finalement ne répond pas exactement aux exigences d'un plan "trail longue durée".

Jusqu'à maintenant j'avais toujours envisagé un plan assez "passe partout" me permettant de progresser (enfin c'est ce que j'espérais) dans les différents axes : vma, indice d'endurance, maintient de l'allure sur des séances longues etc.
Bref je suivais une sorte de plan "généraliste". Je vais maintenant passer à des plans avec un objectif à long terme plus "spécialisé". Vu qu'il faut bien faire des choix, j'ai établi une hiérarchie claire dans mes objectifs : c'est le trail qui m'attire et le trail long voir très long.

Je vais donc admettre de "perdre" ou mieux stabiliser ma vitesse pour privilégier la gestion de l'effort long.

C'est donc un peu l'inconnu pour moi, mais je vais essayer d'organiser ma semaine ainsi :

- 1 séance VO2Max
Objectif : maintenir ma VMA
Comment : trouver des fractions qui maximisent le temps passé à VO2Max pour optimiser l'efficacité de cette séance
Moyens : séance avec des fractions 90/97% VMA de 2'30 à 3'45 (700 à 1Km), avec 4 à 6/7 répétitions

- 1 séance EMA
Objectif : maintenir ou améliorer mon Indice d'Endurance
Comment : fractions longues, c'est toujours la séance la plus dure de la semaine
Moyens : séances d'1H30 à 1H45 avec des fractions longues pour un temps cumulé de maximum 40' à 85% VMA ou 60' à 80% VMA, cette durée est obtenue en fonction de mon Indice d'endurance actuel.

- 1 Séance Longue "FC spécifique Trail"
Une explication s'impose à ce niveau, j'ai décidé de ne pas travailler aux allures en trail (ce qui est logique vu les différences de terrains et de dénivelées), je me base donc sur des % de ma FCM. Ce % varie en fonction de la durée de l'effort, comme base j'utilise l'excellent travail de JP75018 qui, entre autres, a établie une base de FCMoy en fonction de la durée de l'effort, j'utiliserais cette valeur de base pour mes premiers trails longs et j'affinerais en fonction de mes expériences en course et à l'entrainement.
Objectif : apprendre à gérer l'effort long à des FC correspondants à des situations de course
Comment : des "séances longues" longues (3H mini, voir plus) en concentrant volontairement la séance EMA le vendredi, une séance "trail endurance" courte le samedi pour arriver en état relatif de fatigue sur cette séance.
Moyens : 3H mini donc jusqu'à 4H max couru à la FC spécifique du trail que je prépare avec un rapport dénivelée / distance le plus semblable possible au trail préparé.
Exemple pour le trail du Bugey : FC moyenne visée 150, j'ai réalisé mes séances longues à cette FC. J'ai donc fait des séances de 28/29Km environ avec 800m de D+ environ pour un trail de 56Km et 1500m de D+.
Remarque : cette séance sera probablement couplée à une sortie vélo en endurance lorsque je ferais une préparation au trail long (70km 3000/3500m de D+)

- 2 séances "endurance trail ou FC spécifique"
Objectif : assurer un kilométrage, maintenir un niveau de fatigue pour le pack de séances du weekend Comment : en fonction de ma fatigue, soit en endurance complète soit à FC spécifique
Moyens : séances d'1H à 1H30 vallonnées

Règle immuable : toujours être à l'écoute de ses sensations, de sa fatigue et alléger sans regret ni hésitation si le niveau de fatigue devient trop haut.

C'est donc un essai de plan, que j'ai commencé à suivre à partir de fin Aout, on verra si cela fonctionne, si je dois modifier des choses, etc etc

Gestion de la course, en particulier sur l'hydratation et l'alimentation

Comme chaque traileur qui s'engage sur le long le sait, la préparation de ses entrainements, le travail sur ses capacités physiques est une chose, mais la gestion de la course, spécifiquement sur le problème de l’hydratation et de l'alimentation est un élément qui devient de plus en plus déterminant avec les kilomètres qui s'allongent.

Il est totalement, obligatoirement, primordial de trouver une réponse à cette question "apparement" simple : quoi et dans quelle quantité boire et manger pendant une course qui va durer de 5H à 6H (durée prévisionnelle de mon trail) ?

Là encore, j'ai commencé par une réflexion à partir du travail réalisé par des coureurs expérimentés :
- toujours THE billet de JP75018.
- un post et un fil de discussion absolument passionnant sur l'hydratation et l'osmolarité sur le forum Kikourou. Si vous vous posez des questions sur l'hydratation en trail ce post est tout simplement un "must read" ;)

Puis j'ai testé en séance longue plusieurs possibilités, plusieurs boissons avec plusieurs concentrations
- Hydraminov menthe (concentration conseillée)
- Combinaison de malto et d'Hydrixir d'Overstims avec des concentrations différentes : pour 1,5L 80g de malto et 140g d'Hydrixir ou 60g de Malto et 120g d'Hydrixir
- Barres Mulebar + eau plate

Dire que j'ai beaucoup hésité est une lapalissade, dire que je n'ai aucune certitude en est une 2e...

Je me suis décidé pour ce plan d'hydratation / alimentation :
- entre 0.9L et 1L par heure d'eau plate : je reste à l'eau plate vu que mon apport glucose/fructose sera apporté de manière solide
- 1/2 barres mulebar toutes les 25/30mn : ce qui me ferait environ 230Kcal par heure

Pourquoi avoir fait ce choix ?
- je devrais être capable de digérer ces barres sur 6H
- l'apport calorique devrait être suffisant
- ces barres sont bonnes et... je suis gourmand !! Je m'accorde donc une espèce de "récompense" pendant la course, facteur psychologique positif ;)
- cela sera très facile de remplir mon camelbak à chaque ravitaillement pour être certains de ne jamais tomber en panne d'eau, pas de mélange à faire et donc un gain en terme de temps, et surtout je me facilite la vie à chaque ravitaillement.

Maintenant on verra bien ce que cela donnera, j'espère ainsi ne pas reproduire ma grosse déshydratation de l'incontournable tout en évitant une hypo.

Efficacité de ma foulée


Vu la longueur de ce billet ^^, je reviendrais dans un post dédié sur les chaussures et sur mon utilisation, vous verrez que les choses ont clairement évoluées depuis mon dernier billet sur ce sujet.

Coté foulée, je ferais un distinguo entre une course sur plat et une course sur terrain "trail, avec d+ / d-"

Coté course sur plat : ma foulée est sur une cadence de 180/184 pas par minute, je note malgré tout une certaine dégradation (une diminution de ma cadence) avec l'augmentation de la durée et de la dureté, principalement lors de mes séances EMA.

Je n'ai absolument plus aucune douleur, nulle part et c'est la principale, énorme, gigantesque satisfaction.

Coté course "trail" : ma cadence est plus faible (170 en général), cela provient probablement des chaussures que j'utilise.
Par contre j'arrive à descendre en attaquant bien avec l'avant du pied ou à plat, du coup ce sont les cuisses qui travaillent et pas les genoux. C'est très positif de ce coté, par contre l'expérience vécue lors de l'incontournable (plus de tonus dans les cuisses et dernière descente très difficile, en "talonnant") me laisse un doute sur ma capacité musculaire à conserver cette technique de descente sur une longue période, on verra ce weekend...
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24 commentaires:

Guillaume Bresson a dit…

2011 et non 2012. Très intéressant cet article.

Greg Runner a dit…

Et bien, tout à l'air bien préparé! Je ne pense pas que tu connaîtras de nouveau des problème de déshydratation. Je te souhaite bon courage pour ce week-end!

Girith a dit…

ha oui effectivement ^^ à force de préparer ma nouvelle saison, je ne pense déjà plus qu'à 2012, c'est corrigé, merci

nfkb a dit…

pfiou ! y'a du boulot encore par içi :) le coureur à pied est un besogneux :) 

Concernant l'hydratation je suis d'accord avec toi pour l'eau plate mais j'ai une stratégie discrètement différente. Je préfère les deux bidons sur les bretelles avant que la poche à eau dans le dos. Et donc je panache, un avec malto, ou ma recette perso, et un d'eau plate. En effet je suis sensible à la sensation d'écoeurement si je ne bois que du sucré. 

Par contre je n'aime pas les gels mulebar. Trop goutû, je préfère des parfums plus neutres.

Il y a un sujet que l'on aborde peu dans les blogs de CAP... la tolérance de l'entourage de l'augmentation de la durée des sorties... pas toujours facile...

bye

Girith a dit…

merci, et j'espère de tout cœur que tu as raison :-)

Girith a dit…

pour les deux bidons, c'est ce que je ferais peut être quand la durée de mes courses augmentera ? je verrais ^^

sinon pour les mulebar, ce sont les barres que j'utilise, j'avoue que je suis un peu écœuré des gels... du coup je n'ai même pas essayé les mulebar

sur la durée : ho oui !! j'ai réglé ce problème de manière "simple", avant je partais de chez moi le dimanche matin à 8H pour aller courir, maintenant je part à 6h30.... ou 7H... pour ma famille çà ne change rien du coup je rentre toujours à la même heure
pareil pour le soir en semaine : fini la course en fin d'après midi, pour des séances d'1h45 je part après manger (léger !) de 20h30/21h à 22h30/22h45... à la frontale... je me dis que çà me prépare à la saintélyon :p

julien djozikian a dit…

c'est sur qu'il faut parfois jongler entre les plannings de tout le monde pour caser les sortie plus ou moins longues...
La seule solution pour moi c'est le matin tôt ; très tôt... et que du coup les soirées sont courtes !

Le choix de la boisson est aussi bien sympa pour s'arracher les cheveux :
Entre les trucs pour le long, le court, les mélanges qu'on peut faire, les parfums qu'il faudrait tester sur du long...

J'aurais bien tenté les produit effinov, surtout qu'il y a du gout "neutre" ; mais à 23€ le bidon !!!
je me suis rabattu sur de l'aptonia à l'orange avec un dosage réduit de 50% par rapport à la reco de décathlon pour que ce soit moint "goutu"
il faudrait que je fasse un billet sur tout ce que je déguste en ce moment ;) 

julien djozikian a dit…

tu parles un peu des descentes et des cuisses qui souffrent...
avec marseille cassis (final à bloc en descente sur du goudron) et la saintélyon ça va taper un peu.

du coup je fais du préventif :
l'année dernière je faisais la dernière répétition des séances d'ema (3x15' par ex) en descente en gardant la fc cible équivalente à 85% de vma
Cette année je pense recommencer pendant le plan "spécifique STL" Et pour le moment je travaille ma vitesse et mes cuisses en descentes avec des séances de cote comme celle-la :
http://connect.garmin.com/activity/112931340 rapide en montée, vite en descente pour garder la vitesse et la fc haute.
En 2 - 3 séances (sur chemin pas technique, et à la frontale en plus!) je pense que je progresse vraiment dans les appuis, la foulée dans la pente.

vinvin20 a dit…

Encore un article bien détaillé .

J’espère que tu vas te faire plaisir ce week end sur ce trail du bugey.
Bon courage et tu as toutes les cartes en main pour que ça se passe bien.

Girith a dit…

merci à toi, je croise les doigts ;)

Girith a dit…

effectivement çà peut être intéressant, je le note :)

Eponyme a dit…

Super intéressant ! 
Tu ne fais plus du tout de VMA courte (100-105% VMA, sur des 200 ou 400m, ou des 30/30) ? Les séries de la séance "VO2max" me semble (simple avis d'un amateur hein) un poil long pour être le plus efficace en terme de maintient-progression de la VMA.

Girith a dit…

entre amateur on ce comprend :-)
en fait coté séance "rapide", je penche vers l'analyse d'un Daniels ou d'un Cottereau : pour travailler sa vo2max ces auteurs estiment que la vma moyenne ou longue à 90/95% vma est bien meilleure (en clair le temps passé à vo2max est bien plus long) que des fractions courtes qui sont plus traumatisantes, plus fatiguantes, font travailler les capacités anaérobies (qui ne m'intéressent pas ^^)
c'est une position qui est devenue presque minoritaire devant le règne du fameux 30/30 mais qui me semble excissement logique, autant que je peux en juger :p

julien djozikian a dit…

grosse question philosophique ce travail de VMA !
En ce moment, j'ai presque tendance à penser qu'il faut quand même faire des efforts très courts de 15 à 30" est profitable pour "faire des cuisses" en mode PMA, à fond de chez fond, quitte à faire les récup en marchant.
On est alors plus dans la muscu que dans la course. La vo2max ne doit pas trop évoluer car le repos est trop long ;)
Du coup il faut compléter avec des séances de vma plus longues, 400, 800, etc... ou du fractionné en piscine ;)

nfkb a dit…

hey !

ok j'ai effectivement bien aimé les barres :) je suis aussi un peu gourmand, je me prépare des barres de pâte d'amande/pistache, miam :)

concernant l'hydratation, j'ai lu aujourd'hui durant un long transfert en bus les deux billets dont tu parles. Il y a de très bonnes choses. Et des approximations. Je ne comprends pas du tout les explications du papy sur les coureurs qui ont tendance à uriner vite après l'hydratation... L'osmolarité du plasma est une des choses les mieux régulées de l'organisme et le rein a une capacité de dilution/concentration des urines très élevée (de 1200 à 100 mosmol de mémoire). Le risque d'hyponatrémie vient lorsque l'apport en eau libre (sans sel ni sucre : pas d'osmole quoi) dépasse les capacités de dilution du rein... le rein a besoin d'un minimum de sel/osmoles pour produire de l'urine. C'est la même physiopathologie que la fameuse hyponatrémie des grands buveurs de bière.

De plus il n'y a pas d'intégration des BCAA dans la discussion. Je sais que c'est débattu (apport acide... mais bon par rapport au coca que s'enfile tous les coureurs) mais j'ai envie d'y croire vue la physiologie et les besoins de l'intestin et des lymphocytes en gln et ces cousins.

De plus je n'ai rien compris à l'utilisation du coca, c'est la pièce en l'air : soit il te fait gerber, soit t'as gagné. Je nous imagine bien à l'hosto expliquer les choses comme ça : avec cette malade c'est facile, soit vous mourrez, soit ça passe. hum.. je sors.

Enfin l'histoire du malto qui ne nourrit pas le cerveau : moi y'en a pas comprendre. Il y a eu beaucoup de fantasmes/théories pour comprendre la fatigue dans l'effort long (article en prépa avec un peu de courage) mais de là à écrire que les longues chaines de sucres ne nourrissent pas le cerveau ! Les longues chaines de sucres sont soit digérées et découpées (les malto) soit +/- fermentées (fibres) ou passent dans les selles (fibres). LE malto va donner des sucres simples... qui vont être oxydés au 4 coins de l'organisme et surtout dans le cerveau.

Néanmoins y'a de bonnes choses, et je vais néanmoins essayer de remplacer mon eau plate du robinet par une eau plus minéralisée. De lus ça m'a fait redécouvrir kikourou, c'est énorme ! Ceci dit sur les blogs l'info est finalement plus facile à suivre/lire. On finit par mieux connaitre les interlocuteurs. 

nfkb a dit…

Suite aux billets de Girith sur le sujet et la foule de liens qu'il avait mise, j'ai testé la question et je pense travailler bien mieux qualitatitvement en allant moins haut dans les tours plus longtemps. Au final je n'y vois que des avantages :
- j'y vais plus gaiement (ça me faisait chier d'être vraiment dyspnéique au bot de 200/300m de sprint et de devoir recommencer ;) ! ) 
- je passe plus de temps à haut niveau de FC
- ça me prouve plus (good for the mind) que je peux tenir un effort très élevé plus longtemps
- je pense que c'est moins traumatisant pour le système musculo-squelettique et cardio-vasculaire

Girith a dit…

je vais résumer ma pensée : tout pareil ^^

Girith a dit…

vu que je n'ai pas de formation de physio sur ce sujet évidement je ne m'aventurerais pas sur ce terrain

ceci dit, papy a dit clairement qu'il avait simplifié certains aspects pour que ce post soit accessible au béotien comme moi ^^

pour le coca : ce que j'en ai compris, ce "truc du double verre" est à réserver en cas de "blocage = plus rien ne passe" : ce blocage pourrait (de ce que j'en ai compris) venir de deux causes : déshydratation ou pb de digestion, si cela vient d'un problème de digestion -> vomis, ce qui n'est certes pas très orthodoxe médicalement parlant mais qui permet néanmoins de re partir et de pouvoir se réhydrater, mais ce blocage serait beaucoup plus fréquemment du à une déshydratation, ce qui serait régler par ce double verre. Je suis conscient que je dois faire des tas de résumé mal fait, limite de l'incompréhension mais malgré tout je garde ce "truc" en tête

pour le malto je ne sais pas, peut être simplement un pb de tps d'assimilation ? pour ce que le glucose arrive au cerveau, c'est peut être tout simplement plus rapide avec du fructose et consort qu'avec du malto

Jean-Philippe Brunon a dit…

Salut,

Merci de me mettre en référence...
J'ai testé les dosages indiqués dans mon doc jusqu'à 12 heures de course pour le moment.
Pour le 24 heures, je pense doser un peu moins que la "théorie", mais tout de même à 120 g/L (si temps frais) afin d'avoir un max de confort intestinal.
Je ne prends que du liquide vu que pour le moment ça passe très bien sans aucune baisse énergétique tout du long.

Par contre tu devrais prévoir du salé, car il y a fort à parier qu'au bout de 5 heures de course environ tu en auras assez du sucré... Il faudra ensuite alterner.
Idem pour l'eau plate, au bout d'un moment alterner avec de l'eau gazeuse surtout s'il fait chaud.

Coté entraînement, je suis très proche de ce que tu envisages, avec tout de même une séance de PPS en plus qui pallie, à mon avis largement, le fait que la VMA courte permet mieux d'améliorer la foulée et de faire du renforcement musculaire que la résistance dure en série longues.

Je joue aussi sur un gros bloc le weekend (2/3 du kilométrage du vendredi soir au dimanche matin), récup début de semaine, puis séances de la plus rapide (PPS) à la moins rapide (sortie longue).
Cela permet d'être assez frais la semaine, puis de courir sur la fatigue en sortie longue.

Ceci donne pour une semaine typique à pleine charge :

Lundi : Récupération (très lent, <= 65% FCM), soit VS-24H
Permet d'assimiler le weekend précédent.

Mardi : Repos (tout doit être OK au niveau fatigue et musculaire le mercredi)

Mercredi : PPS avec notamment des lignes droites en accélération progressive en finissant presque à fond mais relâché (4 à 6 fois 100m à 200m à 120/130% VMA).
Il faut prendre le temps de récupérer complètement entre chaque accélération (récup de 2 minutes environ pour maxi 40" d'effort, l'aisance doit être totale au niveau cardio pour ne pas "polluer" la gestuelle.
Il faut vraiment faire attention et être très bien échauffé.

Jeudi : Résistance dure à maxi VS-3000m, mini VS-10K
Exemples :
- 5 x 800m à VS-3000m récup 3/4 temps d'effort en début de plan
- 7 x 1000m à VS-10K récup 1/3 temps d'effort en fin de plan

Vendredi : Récupération plus "rapide" (70-75% FCM), soit VS-100K ou repos

Samedi : EMA entre 45' et 1H10' de 75% à 85% VMA (80% à 90% FCM), total séance: 1H30 à 1H50

Dimanche : Sortie longue à allure spécifique
Souvent sur terrain vallonné, parfois descentes "à bloc" pour travailler en excentrique et renforcer les quadris.

En prépa 24H, j'ai ajouté parfois une petite sortie dans la nuit de samedi à dimanche à allure spécifique de façon à m'habituer à courir la nuit (je mets le réveil vers 2H ou 3H du mat) et à "durcir" la sortie longue du dimanche matin.

Girith a dit…

tjs vraiment intéressant de te lire

pour les séances : effectivement j'avais bien identifié l'absence des fractions très courtes avec récupération complète pour travailler la foulée, je me suis dit, vu que je cours 5x et vu mon objectif trail long que je pouvais m'en passer, à étudier

pour l’écœurement au sucré j'espérais y échapper sur 6H... on verra bien, je croise les doigts

par contre pour l'eau gazeuse, j'en prendrais au ravito si elle est dispo, j'hésite à remplir mon camlebak avec par contre, à tord ?

thomas69 a dit…

A mon avis si tu "débutes" en course en pied ne néglige surtout pas les séances de VMA (même si tu vise de l'ultra) et la planification de ta saison.

Je courais avant en me faisant des plans par rapport à ce que je trouvais sur le net. Et puis j'ai pris un entraineur, et là les résultats ont explosé. Pour bien comprendre je suis passé de 1010 à 1272 en cote Rodio sur une épreuve de 15/16h en 10 mois. Ce qui m'a le plus surpris c'est la quantité de séances de VMA et la faible durée des sortie longue en CAP (maxi 3H, et jusqu'à 5h en vélo). Par contre les séances de VMA sont calculées par l'entraineur très précisément.

Pour des personnes comme nous qui ne pouvons pas consacrer 3/4h par jour à s'entrainer, les séances de VMA permettent se faire très mal ce qu'on ne fait pas sur des sorties longues ou alors il faut plusieurs jour de récup derrière ce qui n'est pas le cas avec les séance de VMA. En plus pour les trails de montagnes avoir un "gros moteur" pour les montées est indispensable.

De plus la monté en charge au cours de l'année et le découpage en 3 grands cycles me semble aussi indispensable.


Pour l'hydratation je prend le dosage de Papy sur kikourou 80 malto 30 glucose + ST Yore au ravito. Ca a bien fonctionné pour moi.

Eponyme a dit…

Effectivement, un débat... sans fin ! :)
De toute façon, il faut essayer, et chacun trouvera la recette qui marche le mieux pour lui même. En tout cas, je garde vos arguments dans un coin de la tête, et j'essayerais surement ce type de séance VMA, ça changera du train-train habituel ! :)

Girith a dit…

je compte toujours faire une séance vma, mais pas en vma courte, vma moyenne (700m environ) ou longue (1km, 1km5) à 92/95% vma environ, tu fais quoi comme séance par exemple ?
je garde également à une séance "dure" type ema à 85/80% vma

tu parles de cycle, c'est à dire ? qqchose du style, travail axé vma par exemple puis travail spécifique sur le long ?

c'est indiscret de te demander le nom de ton entraineur ? j'avoue avoir hésité à le faire suite à l'incontournable... surtout que je suis passé de 1240 de cote sur un 10km à 999  à l'incontournable (5h) justement ^^ "léger" pb de gestion

thomas69 a dit…

je t'ai répondu en MP sur kikourou

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