dimanche 29 août 2010

Le Printemps d'Ozon - Semi marathon - 14 mars 2010

3e étape du retour vers le passé avec le compte-rendu de mon premier semi marathon, récit lui aussi publié sur Kikourou juste après ma course.



Ozon courir
Flashback...


Voici mon 3e recit kikour pour vous parler de mon premier semi.

J'en profite pour faire un petit retour arrière : je cours depuis juillet dernier et après avoir fait quelques courses de 9/10km à l'automne dernier, je me suis fixé pour objectif "majeur" ce semi marathon (puis celui d'Annecy en avril).

J'ai donc suivi un plan d'entrainement de 9 semaines (à raison de 3 séances par semaine) censé m'amener le plus en forme possible pour cette date fatidique du 14 mars 2010. Autant dire que je l'attendais à la fois avec une grande impatience et une grosse envie.

En me basant sur ma performance d'automne sur un 10km plat, je me suis fixé comme objectif "mini" 1H41 (j'avais également pris en compte la dénivelée du parcours en prenant soin de rajouter du temps pour les kilomètres en D+)

Arrive donc ce dimanche : je dois reconnaitre que j'étais un peu stressé la veille et le matin... Levé à 6H histoire de prendre le p'tit dej suffisament tôt pour ne pas risquer de problème 'digestif', petit déjeuner classique pour moi (pain céréales/beurre/café) et en avant vers Ozon.

Magnifique temps en partant de chez moi, arrivée dans la grizaille à Ozon, snif ; temps frais et venteux. Ba, vu ce qu'on a subi pendant ces deux derniers mois (neige/vent/froid/pluie etc.) autant dire que c'est la routine...

Je récupère mon dossard vers 8H15 environ, sans attente (belle gestion) et je pars m'échauffer tranquillement : avec le recul je me dis que j'ai du être "victime" de mon stress mais c'est étonnant les mauvaises sensations que j'ai eu en trottinant... Hmmmm sur le moment je me suis posé quelques questions...

Arrive 9H et le départ : je me suis placé relativement loin dans le peloton volontairement pour éviter de me faire aspirer par les lièvres. Et en voyant la configuration du départ (très large) je m'étais dit que, le cas échéant, je pourrais doubler sans trop de problème.



Le premier kilomètre me donnera tord, je me suis retrouvé complètement englué, sans pouvoir doubler facilement, résultat un 1er kilomètre bouclé en 4'55, aie. Dès le 2e kilomètre et la séparation avec les coureurs du 10, les rangs sont tout de suite plus clarcemés et je peux me caller à mon rythme (2e km en 4'58, ce qui est conforme à mes précisions compte tenu de la petite montée sur ce kilomètre).

Et là je dois avouer que je courrais avec le sourire aux lèvres. Enfin j'y étais ! les sensations étaient bonnes et on allait enfin voir ce que j'étais capable de faire sur un semi ! Fini les doutes, voyons le résultat.

Arrive la partie la plus roulante du semi, sur chemin. Je gère tranquillement en doublant quelques concurrents. Tout va bien les jambes sont là, le rythme est bon et mes temps de passage sont plutôt meilleurs que ce que j’avais prévu (dans les 4’23 au 3e puis 4’26 au 4e). Je m’arrête quelques secondes au ravitaillement des 5Kms (eau + sucre, je ferais de même aux deux ravitaillements suivants).

Arrive la partie du parcours « en mode solitude », les concurrents devant moi sont à quelques dizaines de mètres et je n’essaye pas de les rattraper, trop occupé à gérer mon allure. « Ne pas me griller » aura été mon obsession tout au long de la course.

Du coup, je « m’endors » un peu lors du 6e kilomètre (4’36), m’en rendant compte et vu mes bonnes sensations, j’essaye de me maintenir à 4'30 au kilomètre (7e : 4'31, 8e : 4'31 et 4'37 au9e) et j’arrive à ce rythme au ravitaillement du 10e kilomètre, juste avant la fameuse montée. Je la passerais, au train, en veillant bien à réduire l’amplitude de mes foulées. Je continuerais à doubler quelques concurrents par ci par là ;)

Je passe ces deux kilomètres de montée en 5’27 (11e km) et 5’32 (12e) environ et arrive au somment relativement frais. La partie suivante du parcours est assez cassante avec une succesion de montées/descentes mais je me rappelle surtout une partie plate avec un vent de face plus que violent, du bonheur ^_^. Passé la dernière cote, assez raide, on commence la descente vers Saint symphorien d’Ozon.

La pente est effectivement assez rude et je n’ai pas réussit à me relâcher complètement pour la faire "à bloc". Je franchis malgré tout cet « obstacle » sans douleur et les 4 derniers kilomètres sont là.

Et là je me dis : « c’est gagné je vais boucler mon premier semi dans de bonnes conditions ! Reste plus qu’à gérer la fin ». En plus je regarde mon chrono 1h20 et environ 4 kilomètres restants, waaa gogo boucler le semi en moins d’1h40 ! Avanti !

Je met 4'28 au 18, 4'22 au 19 et 4'40 au 20 (avec une petit butte). Vers le 18e kilomètre on me dit sur le bord de la route que je suis 100e, du coup j’essaye de doubler un peu pour « rentrer » dans les 100 premiers.

Dernier kilomètre, je vois ma petite famille venu m’encourager dans le dernier virage avant la ligne droite, ce qui me donne le dernier coup de pouce nécessaire pour accélérer. Et c’est l’arrivée, temps final 1h37:10 (1H37:17 pour le temps officiel) ! 94/363 et 37e sénior.

Grosse joie non seulement je finis mon premier semi sans me griller. J’ai réussit à bien gérer ma course (en me basant sur mes sensations pour aller un peu plus vite que mes temps de passage ‘théoriques’) et je fais un temps bien meilleur que prévu : pour mon modeste niveau, cette course aura été un petit aboutissement et un grand plaisir. 

Coté organisation  c'était un sans faute, ravitaillements adaptés, bénévoles souriants et présents, ravitaillement de fin avec une petite soupe bien agréable, résultats affichés rapidement. Du tout bon. J'y reviendrais très certainement.


Ps : qu’est ce que c’est mieux de gérer une course quand on a un chrono
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1 commentaire:

Girith a dit…

rajout du tracé gps de ma course en provenance de garmin connect

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